Anthrope

Votre sourire est posé sur la table, au coin d’un livre facétieux. J’ai choisi vos yeux, pour traverser les heures profondes et le voyage infini.

Posez-là votre pudeur, Darling. Je vous regarde encore, encore et plus, je m’enivre à votre nu. 

J’aime voir ce corps ému, guetter sur la peau le frisson, exalter d’une caresse l’émoi qui parcourt vos côtes, et profiter de cette lumière rose, étonnante modernité d’une nuit larvée de plaisir. 

L’odeur parfaite de la chair titillée d’envie, les cuisses défaillantes à ma main sur votre sexe, votre regard fuit à ma langue fraîche. Tout participe de mon plaisir, nourrit l’humide volupté du ventre creux.

A entreprendre votre peau, je m’oublie et dérive, ma bouche danse avec vos reins. La valse chavire.

Au sel sur ma langue, votre main dans mes cheveux, exigeante, à votre souffle court, aux sursauts palpitant sous mes doigts, je goûte votre joie, la partage parfois, amazone à coeur tendre. 

Oh oui, j’aime vous regarder jouir. 

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