De la vie

Il y a cette nostalgie du corps jouissant, comme si les soirs de solitude se berçaient des plaisirs de la veille ou du lendemain.

Quand le voyage nous dépose au bord du champ, sérendipité du désir, et vos mains explorent mon corps. Vous me racontez les vallées et les monts, le creux de la clavicule, où l’eau danse le clapotis sous la douche.

——————-Ouvre les yeux.

Dépose ton journal.

Tu n’y liras pas la joie.

Éteins la télévision.

Regarde celle assise à côté de toi.

Caresse sa main. Souris. Souviens toi de vos nuits.

Embrasse donc son cou. Murmure lui des mots doux.

Aucun politicien ne mérite qu’on oublie de faire l’amour.

Reprenons.——————————-

Mon corps humide de soif, et l’appétit de vous. Vous souriez. Le sein se dresse, comme une audace ; un frisson discret, un presque tremblement. Embrassez-le. Je veux sentir vos lèvres délicatement englober la pointe, votre langue parcourir le beige et puis le blanc. Je suis chair, je suis femme, et ces dents qui butent sur ma chair provoquent joie, et cette pointe rosée qui suit la veine bleue sous ma peau, et ces doigts qui pincent, et mon souffle court, comme l’absinthe parfois.   Votre bouche se promène, territoire émouvant, la soie de la cuisse, le velours du sexe, et l’émoi de la dame. Moi. Je. Les mots trébuchent, les sensations enivrent, et les reins exigent.

Mon indécente ondulation, bouche sur votre épaule, votre muscle doux, bouche sur votre flanc gauche, votre bassin et l’angle aigu. Bouche, et vous soupirez, langue et votre sexe, l’urgence et le plaisir.

Il y a des nuits, quand nous n’avons pas de ciel, et des matins doux.

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