Emph(r)ase.

Ma peau se moite de la chaleur du jour.
Enfin cette heure claire, où le bleu glaçonne le derme.
Pourtant mon sexe te famine encore.
Et ta main délicate qui s’après-soleille sur mes reins,
et tes doigts qui s’audacent,
et mon sexe qui te goûlute,
et tes mots qui silencent la nuit, sous le fin tissu des baladins.

Chut, silençons nos dérives…
C’est ton corps que je proche,
c’est ta chair que je bonbon,
tes lèvres que je vorace,
ta langue que j’eau.

Sensuelle-moi, encore un peu, avant que je ne te miroire.

3 commentaires sur “3”

  1. Prenez donc mes mots, servez-vous : c’est avec joie que je les partage… <br /><br />Car je n’ai ici rien d’autre à vous proposer, que quelques phrases au vent, au gré de mes désirs, de mes fantaisies et des illusoires inconnus qui nourrissent de rien, un mot, un regard, parfois un baiser roulés dans l’herbe, l’appétit de mes envies. <br /><br />C’est peu, et c’est beaucoup… C’est tout !

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