Insolence


Oh petite envie des nuits salaces, petite chose grivoise qui trainaille à mes basques, petite conne alanguie qui jouit de son bon mot, le doigt mielleux dans le fiel du vice.

Oh petite gonze au cœur de soie, veloureuse tentatrice, je préfèrerais oublier l’orgasme que je te dois.

Les nuits longues à fuir l’âme, l’abandon des corps sans joie.

Retrouvez l’envie, que diantre, bandez à pâmoison, écoutez votre sexe qui réclame. De la sueur et des larmes ? Cela suffit à votre bonheur ? Quel drame !

Je vous pensais de plus de grandeur, de générosité, que de ces corps qui n’exaltent que de passion consumée, de ces ventres qui s’affament pour mieux se rassasier, non point de ces exigeantes bellasses qui jouissent en mots d’amour, mais de ces femmes gourmandes et sincères, que l’on soit dans l’heure ou dans une vie. 

Ne me décevez pas, Madame. Ne suivez ni mes pas trop sages, ni ceux d’une sans joie. Ne confondez pas bel appétit et indélicate goinfrerie. Vivez, fesses insolentes, con velouté, seins laqués de pâleur tendre ; exultez, dévoyez, hurlez votre plaisir
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mais ne choisissez pas la facilité.

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