Lagrange

Explore la vie sous la peau, les émois des côtes, le frisson du ventre jouissant. Les cuisses frémissantes enroulées autour de la taille, serpent de vie, moiteur. Les reins creux, tu sais, et les hanches qui marquent le rythme, ondulation, provocant élan, appel du ventre, fesses qui claquent, raccord talons. 

Sur le plancher, le corps s’étire, les bras font des angles droits, les seins cassent la  ligne, courbe de volupté sur corps musculeux.  La chair se dessine en pastel tendre, la fente carmin écartée par le membre dressé, empalée. 

Sous les cuisses, d’autres, peau de sueur, et le bassin monte et descend, glisse autour de la barre de chair, arrête son mouvement juste avant de perdre le contact, et revient coller ses lèvres vermillon, gonflées d’envie, contre  l’os, dans un bruit d’humidité suave. 

Et tandis que le sexe avale une tige, la bouche maquillée de rose en suce une autre, avec l’avidité des grandes faims, l’urgence des fantaisies volées. Lipstick sur dick dessine des ombrages au goût de framboise, que langue  s’empresse d’effacer, traçant ses volutes autour de la couronne de peau, là où suinte délicate l’humeur d’homme. 

Et les bassins martèlent, et la bouche  dévore, et les mains s’accrochent délicates aux fesses creusées, les doigts chahutent au gré des ressacs, la marée montante et le sel parfumé, elle enfonce, avale et exulte, fantaisie à trois corps.

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