Acté.

La chambre le lit. 

Draps de coton, comme j’aime. Blancs. 
Peau nue. 
Un sein qui frissonne, la main se pose dessus. 
La bouche descend, englobe le téton, suce éclate les veines tache bleutée sur pâle vie. 
Pull Grab Kiss. 
Le bras entoure la taille, attire et embrasse. Embrase. 
Les lèvres goûtent au creux du cou. 
Le sexe se dresse.
Les cuisses s’entrouvrent.
La bouche repart, de l’oreille aux cheveux, silence, bruit de souffle, chut. 
Les peaux se plaquent se collent se moitent, désir fragile contre fesses demi-lunes. 
La main agrippe le sexe, retient l’émoi. 
La bouche l’y rejoint, autour et entre les lèvres la peau.
La langue roule, soupir, elle aspire et tète, gémissement.
La main agrippe les cheveux et tire. 
Les regards se croisent.
Les doigts entrelacs, les mains se retiennent.
Les cuisses s’écartent, plus encore.
La langue vagabonde, zone sensible, râle.
La paume se resserre autour du sexe.
Un doigt humide se faufile à l’entrée du corps.
Les dents mordillent la cuisse, et le doigt glisse.
La langue accompagne, le sexe pulsation.
Les poils se parfument, un sexe de femme étouffe ta bouche.
La langue le mange, tandis que les hanches s’élancent et reviennent.
Le membre au fond de la bouche frappe le palais.
Les doigts enserrent les doigts, s’enfoncent dans les corps.
Les pulsations, encore. Trois.
Le sperme coule au fond de la gorge.
La voix s’oublie, le souffle aussi.
Les corps ont joui.

1 commentaire sur “1”

  1. Comme un murmure… Comme des mots chuchotés au creux du cou, lèvres mouillées, cheveux défaits. Un rêve. Merci Nora Gaspard.<br /><br />Henrihoy

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