Cru

Ne dis pas un mot. Bande.

Ce soir je ne veux que ton sexe dans mon sexe affamé, le désir le plus simple, les corps emboîtés, la baise.

Tuer la chaleur et les heures perdues en d’affolantes danses.

Ma main à ta queue, de douce à droite, le gland luisant et l’empressement, et déjà entre mes lèvres ta langue vorace, et puis coulisse et glisse, vite, urgent.

Ce soir il n’y a pas de politesse, il y a l’envie instinctive.

J’ai reconnu ta peau, j’ai le goût de ton sexe dans mes souvenirs tendres, et je veux le plaisir.

Coulisse, glisse, cherche loin dans mon ventre le frisson qui amorce l’envol.

Le doigt entre mes fesses, tu chatouilles rose, et mouille, et explore, tandis que sexes dansent, et seins s’écrasent entre mes mains, vois je pince, et que bouche morde.

Ne dis rien, percute encore, tes hanches contre mes cuisses, et ta main claque sur ma fesse, et tu grognes sur l’impatience, et mes jouissances infinies.

Rien ne nous oblige à rester polis, il n’y a pas d’urgence à attendre, Darling.

Je connais ta patience, ce soir je m’en moque.

Je veux du sexe rude, et ton gland qui tressaute.

Je te regarde mordre ta lèvre, tandis que mon ventre ondule par-dessus toi.

Je te regarde perdre souffle et la lame de fond me soulève, un début de plaisir, qui grandit à chaque mouvement, envahit mon sexe, mon cul, mon ventre.

Je sens les convulsions du velours autour de toi, je ne t’attend pas et gémis, au creux de ton oreille, comme mes reins s’enflamment, comme mon corps t’aime.

Je te sens exploser dans mon ventre quand tes fesses s’empalent sur mes doigts, palpitation d’extase, indécent amour.

 

 

4 commentaires sur “4”

    1. Allons, Darling, ne dites pas de bêtise. Le mariage, c’est pour les sages et les inconscients. Je tends à n’être ni l’une ni l’autre.

      1. Un peu d’imagination, chère Nora.

        Le mariage, cela peut être un voyage sans remords ou, si l’imagination vient à manquer, une cage dorée.

        Il va sans dire que je vous promets l’aventure main de la main au bout du monde, entrelacés devant votre porte, les lèvres mordillées entre-temps.

        Ce n’est pas votre main que je demande, c’est votre cœur qui bat la chamade et qui jamais ne le cessera puisque c’est une fin que je refuse. À la bague je préfère vous offrir le mien, qui bat comme il n’a jamais battu quand vous daignez m’accorder votre curiosité.

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