La fleur et le bourdon.

Faut pas croire que les petites fleurs n’ont pas elles aussi des aspirations à la grandeur, des moments où elles aimeraient être cueillies, effeuillées peut-être, respirées au moins, effleurées et suçotées parfois. Et oui.. C’est comme ça… Parce que vous savez, les fleurs.. Elles adorent ça, quand l’abeille vient leur butiner le pollen… On raconte qu’une petite fleur, était toute génêe de montrer ses pétales –pourtant magnifiques… Elles les trouvait trop fripés, pas assez roses, pas assez bleus, trop ronds. Et pourtant, elle était plutôt jolie, la fleur. . . Et pas loin, y’avait un bourdon. Un bourdon qui volait doucement et voulait toujours regarder les choses de très très près, tellement près qu’en fait, il ne voyait même plus ce qu’il avait sous le nez. Et la fleur aimait bien le bourdon, ses jolies couleurs jaune et noir, son aérodynamisme, ses ailes translucides… Elle ondulait de la tige pour attirer son attention. Mais le bourdon, de loin comme de près, n’était jamais à la distance adéquate…


Non, on arrête. C’est impossible de rendre sexy l’histoire de la petite fleur et du bourdon. Absolument pas crédible… Lequel d’entre vous, respectables lecteurs et lectrices, ira imaginer sérieusement que le bourdon plantera son dard avec vigueur au coeur de la fleur, lui arrachant des soubressauts parfumés de nectar ? Lequel ?

4 commentaires sur “4”

  1. Si le bourdon pique il meurt, c&#39;est horrible. D&#39;ailleurs le bourdon ne s&#39;accouple qu&#39;une seule fois, même si c&#39;est avec une reine, il y laisse tout son appareil et meurt après. La reine continue de nourrir cet appareil toute sa vie pour profiter de ses petites graines ! Bah je n&#39;aimerais pas être un bourdon !<br />:-))<br /><br />Par contre, pour ce qui est du butinage, là

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