A bouche, à main

Tu sais la peau, et les voyages du goût. Le sel et le désir s’entremêlent de doux, et le velours est vous. Le sexe droit, la chair émouvante, Les corps claquent de cuir charnu, de ventre tendu, de seins ronds dans tes mains affamées. Pince et frôle, et l’épiderme se dessine, regarde la pointe rosée entre tes doigts, baises-en la fragile soie, oh oui. Et tu glisses main à mon sexe, et branle, à chercher l’eau, branle, à chercher ma joie. Ta bouche goulue rencontre mes lèvres, tes bras autour de moi, guidant la danse de mes hanches, ou serait-ce moi ? Ta patience me réjouit, je m’étonne de cette langueur, de cette infatigable mouvement, cherche cherche, comble et remplis, et provoque le manque quand mon cul s’arrondit, cherche et goûte, cherche et bois, mon ventre change de vie, convulse, oublie. Souffle court, bouche sèche des inspirations rauques de l’envie, je jouis.