Prise


Et mon ventre a mal. Il y avait le désir, l’appel du creux, le besoin absolu, et puis ce râle, feulement inaudible, air dans les poumons pendant qu’un sexe dur comme le bois m’étripe. Je ne peux pas. C’est trop grand, trop gros, trop fort. J’ai besoin d’air, embrasse-mon cou, aide-moi, glisse en moi, réveille-moi, je vais hurler, libère ma bouche, j’entends tes grognements dans la possession. 



Tu t’enfonce plus loin dans l’âme, agrippes mes seins, accroches mes hanches, et ressors. 
Tu ne peux pas me laisser comme ça. Reviens, achève-moi, lèche mon sexe, suce mes lèvres. 
Approche, approche pour voir, regarde au fond de mon œil, que je te devine. 
Je serre ta hampe entre mes doigts, tu deviens violet, atomique, explosif. Tu es mon obligé, je tiens ton désir comme on divague, entre la folie douce et la sauvagerie. 
Je ne te ferai aucun mal. Rien que tu ne veuilles. 
Mais ton sexe palpite et je veux le goûter. Assise sur ta bouche. Je déroule vertèbre par vertèbre, tu regardes mes fesses, je regarde tes cuisses, tu bois à mes lèvres, je mange ton gland.

Le souvenir de ton sexe jouissant dans ma bouche.

Le souvenir de ton sexe dans ma bouche.

Le souvenir de ton sexe.

Ton sexe.

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