Tout un programme

Depuis toujours, à chaque élection, les candidats vous ont promis un monde meilleur, plus libre, plus juste, plus à gauche ou plus à droite, c’est selon. Parfois même plus au milieu.

Les plus audacieux vous ont promis d’aller au fond des choses. Pour y arriver, ils assurent être dotés de moyens exceptionnels, prêts à toutes mesures plus ou moins radicales.

Parfois, au contraire – et c’est le cas ces dernières années – la conjoncture étant plus difficile, ils tentent de vous persuader qu’il faudra avec eux se satisfaire de peu, mais que nulle part ailleurs vous ne trouverez mieux, car les temps sont durs, certes, mais qu’il n’y a aucune croissance à espérer dans leur vision des choses. Si votre bonheur est faiblard, ou un peu court, il faut vous en contenter. Comme si la croissance était le seul facteur d’épanouissement.

Je dis non.

 Il ne faut jamais se contenter d’un petit bonheur. 
Evidemment, les méthodes pour accroître votre bonheur dépendent de vous, et de vous seul. Il faut bien sûr avoir un minimum conscience de la situation. Par exemple, selon que vos valeurs vous portent plutôt à gauche ou à droite, il faut quelque peu adapter les recettes, négocier un angle d’approche plus ou moins vertical. Tout cela n’est finalement qu’une façon de prendre position.

Bien sûr, nous vivotons dans un marasme semi-insensible, où plus grand-chose n’émerveille nos vies. Mais finalement, n’avons-nous pas oublié l’essentiel ? Et si bien plus que la position de gauche ou de droite, bien plus que la croissance, ou la décroissance, il nous fallait simplement nous recentrer sur l’humain ?

Voilà, le programme que je vous propose : faire de l’Homme le centre de nos préoccupations, travailler ensemble, chaque jour, à son bonheur, à sa jouissance de vivre, à son aspiration légitime à s’élever…

Sachez-le, ceux qui vous promettent la joie des feux d’artifices tirés à gros coup de canons bruyants ne vous apporteront qu’une légèreté très éphémère… Relever le défi durablement demande un investissement en énergie réel, de ceux qui vous étrillent le corps et se mesurent non en cm, mais dans le temps.

Chacun, à notre niveau, que nous soyons debout, à genoux, prenons les choses en main ! Que ce dont le cœur est plein, la bouche en déborde ! Redressons fièrement la situation ! C’est un travail de longue haleine, mais ô combien nourrissant ! Oublions la langue de bois ! Aux burnes, citoyens !

3 commentaires sur “3”

  1. Tu me rappelles Kenedy qui disait : Ne demander pas ce que l&#39;Amérique peut faire pour vous mais vous citoyen qu&#39;est ce que vous pouvez apporter à l&#39;Amérique.<br />Te ne serais pas de la famille ?<br /><br />Blague à part, tu as mille fois raison.

Les commentaires sont fermés